En présentant mes collections, je souhaite donner au lecteur l’envie de s’intéresser aux objets du passé, de participer à leur conservation en ne jetant pas ces objets du quotidien mais en les gardant ou à défaut en les transmettant à ceux qui s’y intéressent. Ainsi sera conservé ce petit patrimoine culturel pour les générations futures.

Chaque article présente un objet ou un groupe d’objets ayant des points communs.


Conformément aux dispositions du Code de la propriété intellectuelle, les œuvres présentées sur ce site ne peuvent être reproduites ou diffusées sans le consentement de l'auteur. Il en est de même pour les textes qui les accompagnent. Toute atteinte portée aux droits de l'auteur constitue une contrefaçon. La contrefaçon est un délit.


Pour les photos incluses dans un dossier, un clic gauche sur la photo permet (lorsque j'ai bien travaillé) de l'agrandir, et la possibilité de visionner alors de même toutes les photos du dossier en cliquant sur les miniatures obtenues en pied de l'écran.


Contact mail : jordi.manetes@laposte.net

______________________________________________________________________________________________________________________________________________________


jeudi 27 novembre 2014

Fléau




En catalan flagell, en roussillonnais mantí.
Le battage au fléau - C. David Nilles - XXe -



Le fléau est composé de deux bâtons reliés l'un à l'autre par un lien flexible ou  un système d'articulation.

Cet outil était utilisé pour battre les récoltes, lorsqu'elles étaient bien sèches,  afin de séparer les grains des épis, cosses et tiges
On battait ainsi sur une aire de battage en plein air, ou l'hiver en grange, les céréales: blé, seigle, orge, riz … mais aussi les légumes secs: haricots, fèves …

Le plus souvent les deux bâtons : le manche et la batte sont d'inégale grosseur et longueur. 


En fonction des habitudes régionales et/ou de la nature des grains à détacher, le rapport de longueur et de grosseur entre les deux bâtons est différent, si le manche est relativement semblable, la batte peut aller de la verge au gourdin.

Battre au fléau, on dit aussi battre à bras, est un travail éprouvant, le batteur fait tournoyer au dessus de sa tête la batte et l'abat de façon à ce qu'elle frappe le sol horizontalement.


Le  battage se fait en groupe de batteurs qui ne doivent pas abattre en même temps, mais alternativement pour ne pas se gêner, ce qui nécessite un meneur qui donnera la cadence. 

Le fléau, dont on situe l'origine au 4ème siècle  a remplacé une simple perche utilisé précédemment.
Il sera à son tour remplacé par une machine: la batteuse, elle-même remplacé par la moissonneuse-batteuse. 








(n°1)







(n°2)







(n°3)







(n°4)







(n°5)







(n°6)







(n°7)










Voir d'autres fléaux : http://www.objetsdhier.com/fleau-1427



12.01.2016 - Ajout 




(n°8)



08.09.2023 - Ajout 




(n°9) - 
manche L: 1,44 m – Ø: 42 à 32 mm  /  batte L: 1,25 m – Ø: 10 à 14 mm